Semis tardifs : la surveillance des limaces reste incontournable

Après un mois de novembre très compliqué pour avancer dans les semis de céréales (de 100 à 500 mm de précipitations suivant les secteurs), les semis devraient reprendre cette semaine sur les zones les plus en retard (Sud et façade Atlantique) grâce à l’accalmie annoncée par Météo France.

La période optimale de semis pour une levée rapide des céréales étant passée, la vigilance vis-à-vis des limaces reste primordiale. En effet, sur ces zones (Sud et façade Atlantique), l’activité limaces observée par les piégeurs de l’Observatoire DE SANGOSSE en fin de semaine dernière se maintenait à plus de 5 limaces par m².

Les semis tardifs de céréales ont plusieurs conséquences :

• Même si les préparations des sols étaient bonnes au départ, les semis en conditions humides induisent des terrains motteux et/ou des raies de semis mal refermées, favorisant ainsi les attaques de ravageurs.
• Les conditions climatiques en décembre sont plus froides qu’en septembre ou octobre. Les céréales se développent moins vite et restent exposées plus longtemps aux attaques de limaces.

Même si la période d’accalmie s’accompagne d’une vague de froid qui peut limiter temporairement l’activité des limaces, celle-ci peut repartir à la hausse avec le retour des précipitations.

Ainsi, en cas de risque avéré, il est nécessaire d’effectuer (ou de renouveler) une protection anti-limaces avec le matériel adapté :

• Dans le cas où la parcelle vient d’être semée : il faut intervenir avec une application* en plein à l’aide d’un épandeur centrifuge (épandeur d’engrais ou épandeur électrique).
• Si les granulés ont disparu et ne sont plus visibles : soit par consommation ou par délitement.
• Si le nombre de granulés restant au sol ne permet pas d’assurer une protection suffisante de la culture.