
Affluence de visiteurs pour nos essais cages anti-limaces
Plus de 170 professionnels de l’agriculture sont venus visiter les essais cages anti-limaces DE SANGOSSE, mis en place en Touraine et du côté de Dijon.
Le biocontrôle, qui consiste à utiliser des organismes vivants ou des produits naturels pour réguler les ravageurs, est de plus en plus plébiscité en agriculture en raison de son approche plus durable. Cependant, lorsqu’il s’agit de lutter contre les limaces, cette méthode présente certains défis spécifiques. Dans cet article, nous explorerons ces défis et les solutions pour une utilisation efficace du biocontrôle dans la lutte contre les limaces.
L’un des principaux défis du biocontrôle dans la lutte contre les limaces réside dans le comportement de ces ravageurs. Les limaces sont principalement actives la nuit ou par temps humide, ce qui rend difficile l’évaluation des populations de limaces. Les prédateurs naturels, comme les carabes et les oiseaux, sont souvent moins actifs pendant ces périodes.
Un autre défi réside dans la sélectivité des prédateurs naturels des limaces. Les carabes, par exemple, peuvent se nourrir de limaces, mais ils sont également attirés par d’autres proies potentielles, ce qui peut réduire leur efficacité en tant que moyen de biocontrôle.
Le succès du biocontrôle dans la lutte contre les limaces dépend largement des conditions environnementales. Par exemple, les nématodes entomopathogènes, qui sont des prédateurs naturels des limaces, sont sensibles à la sécheresse et à la chaleur excessive. Les conditions météorologiques peuvent donc influencer leur efficacité.
Pour surmonter les défis du biocontrôle dans la lutte contre les limaces, il est essentiel de mettre en place une gestion intégrée des ravageurs (GIR). Cela implique l’utilisation judicieuse de plusieurs méthodes de lutte pour maximiser l’efficacité. Voici quelques solutions :
1. Combinaison de méthodes de biocontrôle : L’utilisation de plusieurs prédateurs naturels, tels que les carabes, les oiseaux et les nématodes entomopathogènes, peut améliorer les résultats.
2. Rotation des cultures : La rotation des cultures avec des plantes répulsives pour les limaces, comme la moutarde, peut réduire les populations de limaces.
3. Surveillance et intervention précoce : La surveillance régulière des cultures permet de détecter rapidement la présence de limaces et de mettre en place des mesures de biocontrôle avant que les populations ne deviennent excessives.
La lutte contre les limaces par le biocontrôle présente des défis, notamment en raison du comportement des limaces, de la sélectivité des prédateurs naturels et de la dépendance aux conditions environnementales. Cependant, une approche de gestion intégrée des ravageurs qui combine différentes méthodes de lutte peut être efficace pour surmonter ces défis. Le biocontrôle reste une option prometteuse pour réduire l’utilisation de produits chimiques nocifs en agriculture tout en préservant la santé des cultures et de l’environnement.
Plus de 170 professionnels de l’agriculture sont venus visiter les essais cages anti-limaces DE SANGOSSE, mis en place en Touraine et du côté de Dijon.
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Depuis le 1er octobre2021, les anti-limaces ayant 3 % ou plus de métaldéhyde sont classés CMR2. Il existe cependant des solutions efficaces pour les remplacer.
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