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J’ÉVALUE LE RISQUE LIMACES
EVALUER LE RISQUE LIMACE
EVALUER LE RISQUE LIMACE

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J’ÉVALUE LE RISQUE LIMACES

PUIS-JE DÉTERMINER LE RISQUE LIMACE SUR MES PARCELLES FACILEMENT ?

OUI : vous pouvez déterminer très facilement le niveau de risque limace dans vos cultures grâce à notre grille d’évaluation en ligne

EXISTE-T-IL UN OUTIL DE SURVEILLANCE DES LIMACES ?

OUI : l’Observatoire anti-limaces DE SANGOSSE est un réseau de surveillance de l’activité des limaces et escargots sur les cultures de blé, colza, maïs, tournesol et pommes de terre.
Depuis le 22 février 2010, l’Observatoire anti-limaces DE SANGOSSE est certifié selon la norme ISO 9001, garantie de la qualité et du sérieux de la démarche.

POURQUOI FAUT-IL OBSERVER L’ACTIVITÉ DES LIMACES ?

Parce que c’est en observant l’activité en surface des limaces que vous allez pouvoir vous faire une idée de la menace qu’elles représentent et mettre en place une stratégie de lutte.

COMMENT PUIS-JE OBSERVER DIRECTEMENT LES LIMACES ?

A l’œil nu, quand le temps est humide, au coucher ou avant le lever du soleil, vous pourrez voir les limaces sur votre parcelle si elles sont présentes.
Il existe également un kit de piégeage qui est un outil d’aide à la décision pour raisonner votre lutte contre les limaces et optimiser le traitement via des granulés anti-limaces.

COMMENT PUIS-JE RELEVER L’ACTIVITÉ DES LIMACES ?

Il existe 3 méthodes d’observations directes :

  • A l’œil nu : lorsque l’humidité est au rendez-vous, il suffit de se rendre dans les parcelles à la tombée de la nuit ou au petit matin (avant le lever du soleil si possible) pour savoir si les limaces sont présentes. Cette observation reste très subjective.

  •  Avec différents matériels : les moyens d’intercepter les limaces comme les sacs d’engrais (plastique ou jutes), les planches en bois, les cartons etc. sont relativement efficaces, mais ne permettent pas de quantifier le nombre de limaces.

  •  Avec des pièges anti-limaces : les pièges contenus dans le KIT DE PIÉGEAGE  créent les conditions idéales pour inciter les limaces à y rester en surface, ce qui permet de les observer, les compter, les identifier, évaluer leur stade etc.  Ils sont utilisables dans toutes les cultures et tout au long de l’année.

 

QUELS SONT LES DÉGÂTS CAUSÉS PAR LES LIMACES SUR LES CULTURES ?

  • Sur le colza : les limaces peuvent attaquer le colza dans le sol dès la germination. A la levée, elles dévorent les cotylédons ou coupent la jeune tige. Plus tard, elles consomment les feuilles sans limite de stade (avec toutefois des niveaux de nuisibilité différents)

    Pour approfondir vos connaissances sur la culture du colza (conduite de la culture du semis à la récolte), visitez la page OptiColza : cliquez ici

  • Sur le tournesol : les attaques peuvent avoir lieu dès que la graine s’ouvre. Les dégâts peuvent ensuite concerner l’hypocotyle, les cotylédons, la tigelle puis les premières feuilles. Les attaques jusqu’à 6 feuilles peuvent également être très préjudiciables ;

  • Sur les céréales à pailles : ce sont les attaques sur graines qui sont les plus graves car elles conduisent à la disparition définitive des plantes compte tenu de la prédilection qu’ont les limaces pour les embryons.

L’orge est un peu moins sensible que le blé compte tenu des enveloppes qui protègent l’embryon.
Les attaques sur feuilles menacent la vigueur, les capacités photosynthétiques et le peuplement des céréales jusqu’au début du tallage.
(Image : Les dégâts de limaces sur céréales à pailles)

  • Sur le maïs : Les attaques directes sur graines sont peu fréquentes mais très graves car elles se traduisent par des pertes de peuplement  (faible capacité de compensation du maïs). Les lacérations de feuilles sont les symptômes les plus fréquents, elles deviennent très préoccupantes quand elles sont nombreuses.

  • Sur les pommes de terre : Les limaces creusent des galeries dans les tubercules et provoquent des problèmes qualitatifs à la récolte entrainant des pertes économiques.

Lorsque les populations sont installées dans les parcelles, les attaques peuvent intervenir tardivement, c’est-à-dire après le défanage au moment où les limaces rentrent dans le sol en quête d’alimentation.

  • Sur les cultures légumières : Les dégâts sont souvent observés sur les semis de printemps ou les cultures repiquées dans les exploitations agricoles ou les jardins. En plus des dégâts directs, la présence de limaces ou de leurs souillures dans les légumes frais rend leur commercialisation délicate.

DÉCOUVREZ COMMENT ÉVALUER LE RISQUE LIMACE À L’AIDE DU KIT DE PIÉGEAGE

QUELS SONT LES DÉGÂTS CAUSÉS PAR LES ESCARGOTS SUR LES CULTURES ?

Sous notre climat, les dégâts d’escargots se font principalement sur la vigne, les légumes et les arbres fruitiers. Concernant la vignes, les dégâts peuvent intervenir tout au long du développement végétatif.

Les dégâts causés une année sur les cultures pérennes ont une influence sur le développement de celles-ci les années suivantes : retard végétatif, ports buissonnants ou aberrants ont pu être notamment constatés.

EXISTE-IL DES SEUILS D’INTERVENTION PAR CULTURE ?

OUI : l’Observatoire DE SANGOSSE a permis d’établir des seuils d’interventions parcellaires, dans le cadre du protocole de piégeage DE SANGOSSE.

Seuil anti-limaces

Les seuils sont indiqués jusqu’à la levée car les traitements de post-levée sont moins efficaces. Les interventions tardives restent possibles.

L’utilisation de ces seuils n’est valable qu’avec l’utilisation du kit de piégeage standardisé DE SANGOSSE.

Les grandes cultures sont sensibles aux stades jeunes ; les pommes de terre font exception.
En règle générale et passés les stades ci-dessous, les cultures sont jugées hors de danger.

Tableau sensibilités

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