Le maïs et le tournesol sont des cultures au développement végétatif explosif (de 250 à 500 kg/ha/j de matière sèche).
Il est à noter que cette évolution rapide s’accompagne d’une assimilation d’éléments minéraux très importante. Tout d’abord sur un espace de temps réduit, alors même que le sol est placé dans des conditions peu propices à une bonne biodisponibilité (humidité excessive et basses températures de fin d’hiver ou début de printemps).
C’est dans ces conditions difficiles que de nombreux maïs sont semés précocement et qu’une partie de leurs composantes de rendement peut être altérée. Pour assurer leur croissance et une mise à disponibilité des éléments nutritifs essentiels (P et Zn), les éléments doivent être apportés au plus près de la graine.
Il faut reconnaître que pour soutenir cette implantation, la localisation d’engrais micro-granulés de Phosphore, Magnésie et Zinc solubles dans la raie de semis avec Azote, assureront une levée homogène, rapide et un chevelu racinaire plus dense.
Cette nouvelle pratique culturale de micro-fertilisation augmente le développement racinaire et améliore la vigueur, particulièrement dans les cas de semis précoces et de situations à risque (de manque de biodisponibilité en phosphore dans le sol).
Pour nourrir les maïs et tournesols jusqu’au stade 5-6 feuilles.
Actuellement, le raisonnement de la fertilisation se base sur les exportations des cultures et sur l’estimation du phosphore disponible dans le sol. Cependant, ce sont les stades juvéniles qui sont les plus exposés. S’il y a indisponibilité du P pendant ces jeunes stades, le rendement est déjà entamé. Les exportations sont donc un mauvais indicateur des besoins. En effet, ils ne tiennent pas compte des phases les plus sensibles. Il faut plutôt se baser sur la Vitesse de réapprovisionnement de la solution du sol qui détermine le réel niveau d’alimentation du végétal.
Même pour des sols bien pourvus en phosphore, de nombreux facteurs limitent son assimilation. Une chute de la température du sol de 21 à 13°C réduit la disponibilité du Phosphore de 70% ! Le phosphore doit être à moins 1 min des racines pour être absorbé. Le pH idéal pour la disponibilité au sol du phosphore est autour de 6. Dans les sols acides (pH < 6) le phosphore est bloqué par le fer, le manganèse et l’aluminium. Pour les sols à pH élevé (pH > 7) le phosphore est fixé sous forme de phosphate de calcium insoluble.
Il faut souligner que malgré une quantité élevée en phosphore dans le sol, ces différents facteurs pédoclimatiques ne permettent pas de satisfaire aux exigences des cultures. De nombreuses études démontrent que le coefficient d’utilisation des engrais P, appliqués en plein, varie entre 5 à 20% pour le phosphore. Ce qui revient à dire que l’engrais P épandu en plein va d’abord servir à enrichir le sol appauvri plutôt qu’à satisfaire les besoins immédiats des cultures ! Ainsi donc, le phosphore est un élément majeur pour les cultures du Maïs et Tournesol, car il leur assure un développement racinaire optimal.
A ce jour, les viticulteurs piégeurs ont trouvé des escargots dans 30% des parcelles observées. Selon les secteurs, ils ont ainsi pu dénombrer sous les pièges :
Les micro-granulés sont déposés dans la ligne de semis. C’est la raison pour laquelle cette technologie de précision augmente l’efficience de l’engrais en multipliant les points de contact avec la semence.
Dans ces conditions, la micro-fertilisation localisée assure ainsi une alimentation rapide de la jeune plantule.
Notons qu’il existe des formulations dont les éléments minéraux sont 100% solubles eau et disponibles quelle que soit la nature du sol grâce à une technologie unique TPP (Technologie Phosphore Préservation) :
Par l’entremise des micro-granulés d’Azote et de Phosphore, les résultats sont visibles sur les cultures, à la fois sur le développement racinaire et sur le développement végétatif !
Appliqué avec le micro-granulateur installé sur les semoirs au moment du semis, MICROSTAR permet de nourrir la plante et d’assurer les besoins jusqu’aux stades juvéniles. Il permet donc de sécuriser le potentiel rendement grâce à une technologie de précision.
Au regard de la localisation dans le rang au semis, cette technologie de précision permet de créer une bulle de fertilité autour de la semence, multipliant les points de contact et garantissant une utilisation complète du produit par les racines.
Aussi efficace que 100 kg de 18-46 localisé à 4 cm de la ligne et à 4 cm de profondeur, grâce un meilleur coefficient d’utilisation du P, MICROSTAR permet de réduire les quantités d’engrais à l’hectare, seulement 20 Kg/ha, et simplifie la logistique.
Cet apport est essentiel pour couvrir les besoins immédiats des cultures aux stades juvéniles permettant :
4 points essentiels :
Étant donné les conditions actuelles, l’apport de phosphore au semis a un réel intérêt pour permettre un bon démarrage des cultures.
ATTENTION : Les conditions climatiques fraîches et humides sont favorables aux limaces !
En effet le maïs et le tournesol font partie des cultures sensibles aux attaques de limaces.
Pour assurer la levée des cultures, il est nécessaire d’être vigilant à l’activité des limaces. En une nuit une limace peut consommer 2 plantules de maïs ou 4 plantules de tournesol. Pour connaître la pression limace sur votre secteur, connectez-vous gratuitement à l’Observatoire du Club Ciblage
Si la pression limaces est avérée, il est nécessaire avant de se lancer de réussir ces 2 étapes :
Pour accompagner votre stratégie de lutte anti-limaces, un outil gratuit est disponible en ligne dans le Club d’experts CIBLAGE.
Si vous avez évalué la pression limaces dans vos parcelles et si vous avez fait le choix de sécuriser vos semis avec un anti-limaces, voici comment réussir les trois étapes clés:
Vous l’avez vu précédemment, l’apport de phosphore se fait à l’aide des micro-granulateurs du semoir monograine. Il reste donc deux possibilités pour apporter l’anti-limaces au semis :
La 1ère solution consiste à épandre l’anti-limaces après semis, à l’aide d’un épandeur électrique type SPANDO. Cet épandeur permet une réduction de 30 % de l’IFT anti-limaces, grâce à son DPAE notamment. Cette technique nécessite un second passage, mais le débit de chantier est important.
La seconde solution consiste à appliquer l’anti-limaces à l’aide d’une rampe hélicide montée sur le semoir. Ces micro-granulateurs hélicides (en option chez certains constructeurs), possèdent un pas de vis plus large pour limiter la casse des granulés et améliorer la précision de la dose. L’avantage d’une double rampe est de positionner l’engrais starter et l’anti-limaces en un seul passage lors du semis. La localisation de l’anti-limaces en surface sur le rang permet la protection des parties aériennes de la plantule. Le positionnement de l’anti-limaces sur le rang se fait en fixant le tube de descente du micro-granulateur derrière les roues tasseuses.